Aller au contenu

Page:Trudelle - Paroisse de Charlesbourg, 1887.djvu/279

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

261
PAROISSE DE CHARLESBOURG

pagne offrent dans leurs mœurs et leurs habitudes une somme de ressemblance qui les font reconnaître et distinguer partout… Cependant presque chaque paroisse présente quelques nuances dans les usages qu’on ne peut pas toujours saisir au premier coup d’œil, mais que l’habitude, de vivre ensemble fait bientôt observer. » — Oui, chaque paroisse est comme une grande famille qui a ses goûts et ses habitudes particulières, sur lesquels se déteignent quelquefois les goûts et les appréciations de quelques membres influents de cette famille et surtout de son père spirituel, lorsqu’il est longtemps à sa tête. Il est vrai que, depuis quelques années, la facilité des communications, qui met en rapport les paroisses les plus éloignées, d’abord entre elles, puis avec les villes et enfin avec nos voisins des États-Unis, tend à faire disparaître ces nuances dans les usages. On doit remarquer toutefois avec un peu de surprise, mais à la louange des habitants des paroisses voisines de Québec, comme celle de Charlesbourg, que dans ces paroisses, mieux qu’ailleurs, on conserve plusieurs des bons usages du temps passé, tout en adoptant à propos les amé-