Ce changement dans la desserte de la paroisse nécessita un règlement des comptes, des recettes et des dépenses faites par les Jésuites, le Séminaire de Québec et les marguilliers. Le Frère Joseph, agissant comme procureur des Jésuites, présenta un mémoire, [1] le Séminaire en fit autant relativement à ce qu’il avait reçu pour l’église ; les mar-
- ↑ Il est probable que les Récolets qui avaient laissé le
pays après la prise de Québec par les Kertk, en 1629, et qui
ne revinrent en Canada que le 18 août 1670, desservirent
quelquefois la paroisse après leur retour, ou au moins qu’ils
y eurent des affaires, car on voit par les comptes du Frère
Joseph qu’il leur avait payé, le 22 oct. 1678 « pour tous les
meubles, ustensiles, ornements qui sont restés à l’église et
généralement toutes autres choses qui pourraient appartenir
aux RR. PP. Récolets, quatre vingts livres. »
Le mémoire du Frère Joseph était ainsi terminé : « toutes choses donc ainsi arrestées le dit Frère Joseph demeure quitte envers l’église de Charlesbourg et l’église pareillement envers luy ainsi que le dit Frère le recognait par sa quittance couchée par écrit sur la fin de ce livre en datte du 7 mars 1680. »
Séminaire qui, de son côté, serait obligé d’entretenir tous les ouvriers évangéliques, de payer leurs voyages de France, aller et retour, et quand le Séminaire aura fourni toutes les dépenses annuelles, et qui pourra rester de son revenu sera employé à la construction des églises, en aumônes et en autres bonnes œuvres.