bousiller l’église. » Ce n’était pas un riche enduit.
L’histoire ne nous dit pas de quel style d’architecture elle était, ni quelle était la décoration de l’intérieur ; mais il n’est pas difficile de supposer que tout devait être d’une grande simplicité. Cependant cette petite chapelle, si peu ornée et si délabrée, était assez bien pourvue de ce qui est nécessaire et convenable pour le culte, à en juger par l’inventaire fait, le 19 août 1686, par M. Du Bos, alors desservant de la paroisse. Les détails de cet inventaire[1] portent à croire même que les offices devaient s’y faire avec une certaine apparence de richesse, car il y avait calice et ciboire d’argent, ornements et parements d’autel de toutes les couleurs, tapis, rideaux, crédences… un camail noir, trois bonnets carrés rouges et trois robes rouges pour les petits servants au chœur.
Après M. Thury, qui ne desservit la paroisse qu’environ sept mois, en 1688,
- ↑ Voir cet inventaire à la fin du volume.