tion encore ; et en considérant l’influence que son père, le célèbre Aguilar, avait sur l’esprit de la Reine, un tel mariage assurerait une brillante carrière, et cependant notre héros ne désirait pas retourner à Grenade. La jeune et belle Theodora de Monteblanco était l’idole qui régnait alors sur son cœur. Elle semblait avoir fixé ce cœur volage ; et dans ce moment Don Lope ressentait vivement tous les inconvéniens d’une vie enchaînée par le mariage. Cependant un homme de son caractère devait essayer de concilier en même temps et ses devoirs et ses inclinations. Gómez Arias resta pendant quelque temps dans un état d’irrésolution. Ses engagemens avec Leonor, engagemens sacrés, et les brillans rêves de son ambition, ne pouvaient chasser entièrement l’image de Theodora ; car dans cette jeune et charmante fille, il trouvait tous les avantages de
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