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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/153

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gomez arias.

était ordinairement blessé, ou si par hasard il blessait son adversaire, quoiqu’il fût presque toujours l’offensé, il passait alors pour l’agresseur. Disait-il quelque chose de spirituel, on ne manquait pas de l’attribuer à une autre personne, tandis que si quelque absurdité circulait dans le monde, on avait pour habitude de l’en croire l’auteur.

Nous ne chercherons pas à donner de plus nombreuses preuves du malheur qui poursuivait Don Rodrigo. Nous le voyons maintenant victime de son mauvais génie. Il quitta le Zaguan de la maison de Monteblanco avec la plus grande précipitation. Rempli de l’idée qu’il avait tué son rival, et convaincu de la nécessité d’une prompte fuite, il courut à son auberge pour chercher son valet et monter à cheval, voulant exécuter sa prudente résolution avant qu’on ne fût instruit de