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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/169

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gomez arias.

enchanté, d’autant plus qu’il paraît que c’est la Reine elle-même qui a récompensé votre mérite. J’ai entendu dire que vous commandiez une partie de ces braves gens destinés à combattre les rebelles des Alpujarras.

— En vérité, répondit Don Antonio avec modestie, notre grande Reine m’honore beaucoup plus que je ne le mérite. Mais je puis jurer que ma conduite dans l’avenir me rendra digne de la confiance qu’elle veut bien m’accorder.

— Je suppose alors, dit Don Manuel, que votre séjour à Cadix sera de courte durée.

— En effet, il m’est seulement permis d’y attendre l’arrivée du corps que je commande ; et je dois aller immédiatement rejoindre l’armée qui est sous les ordres du noble Aguilar.

— Alors, mon cher parent, observa Monteblanco en souriant, nos projets