Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/229

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tection, elle a suivi l’impulsion d’un innocent amour ; certainement il n’y a point de mal à cela.

— Vous me pardonnerez, Don Lope observa la Duègne ; il y en a, non pas à vous aimer peut-être, mais il est d’une injustice criante, d’une impardonnable cruauté, de me laisser supporter la colère de son père sans…

— Sans en être récompensée, reprit Don Lope en l’interrompant.

Válgame San Juan ! Vous interprétez étrangement mes paroles. Je ne suis point une mercenaire ; Dieu sait que mes seules inquiétudes sont pour ma sûreté, d’après les menaces que j’ai reçues.

— Quelles sont ces menaces ? demanda Gómez Arias.

— Rien moins qu’un couvent !

— Un couvent ! répéta Don Lope en souriant ; un couvent pour une Dame