Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/89

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gomez arias.

— Je désire quitter votre service, señor.

— Quitter mon service ! en vérité, Roque, vous ne pouvez être mécontent d’un maître aussi indulgent que je le suis.

— Oui, monsieur, répondit Roque, je suis mécontent, et de plus voilà trois ans que je le suis, si je puis parler franchement.

— Jusqu’ici vous ne m’aviez pas encore demandé la permission d’être impertinent. Mais enfin de quoi vous plaignez-vous ?

— D’abord vous n’êtes pas riche, c’est un grand tort.

— Que puis-je y faire ?

— Vous auriez pu une fois remédier à ce mal, mais l’occasion est passée. En second lieu, vous jouez.

— Voilà le diable qui prêche la morale, dit Gómez Arias en riant. Eh bien, consciencieux Roque, qu’a-