Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 2, 1829.djvu/184

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
174
gómez arias.

de ses yeux, et cette froideur glaciale empreinte sur tous ses traits. Bientôt, à son tour, elle attira l’attention du Renégat ; elle trembla en voyant qu’il l’avait reconnue, détourna la tête avec effroi, et ne regarda plus autour d’elle qu’avec une crainte involontaire pendant le reste du chemin.

À la fin, Theodora et ses guides arrivèrent au palais de Don Alonzo de Aguilar ; mais ils trouvèrent les plus grandes difficultés pour y pénétrer. Toutes les avenues étaient obstruées par une foule empressée de féliciter la fille du vainqueur, qui parut un instant au balcon, entourée de pages et de galans Chevaliers, et qui agita son mouchoir de soie en signe de remerciement et de reconnaissance pour ces témoignages du respect public. Voyant cette foule, Ramirez prit un chemin détourné pour entrer plus aisément par la porte des jardins, et bientôt Theodora fut