Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 2, 1829.djvu/193

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gómez arias.

Puissant de la protection qu’il avait accordée au peuple espagnol.

Rentrée dans son appartement, Theodora retomba dans ses sombres pensées, car le brillant spectacle dont elle venait d’être témoin, devait nécessairement rappeler à son imagination l’objet qui lui était le plus cher. Hélas ! parmi tous ces nobles Chevaliers, le plus brave de tous était absent ! et alors l’image de son amant assassiné venait de nouveau répandre la terreur dans son esprit. Les femmes chargées de la servir, ignorant le sujet de sa douleur, s’efforcèrent par cette compassion si naturelle aux femmes, de la distraire dès qu’elles virent couler ses larmes. Pour faire oublier à l’esprit ses chagrins passés, il faut intéresser sa curiosité, plutôt qu’offrir des consolations qui souvent agrandissent la blessure au lieu de la fermer ; elles proposèrent à Theodora de visiter l’in-