Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 2, 1829.djvu/197

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
187
gómez arias.

les ennemis du mieux qu’il lui était possible, avec ses pieds et ses dents. Theodora vit aussi la figure imposante et vénérée de l’Apôtre San-Iago parcourant les airs sur son cheval blanc et faisant en même temps ces miracles étonnans qui remplissent tant de pages des vieilles légendes et dont les romanciers ont tiré un si riche parti. Enfin elle vit les portraits de Ferdinand le Catholique et de sa noble épouse Isabelle, ainsi que ceux de beaucoup d’autres souverains et guerriers Chrétiens qui avaient joué un grand rôle dans l’histoire de leur patrie.

Theodora était enfin arrivée presque au bout de la galerie, et elle allait retourner sur ses pas, lorsque ses yeux se portèrent tout-à-coup sur un portrait qui la fit tressaillir. C’était bien lui qu’elle voyait ; et tous ses traits étaient imités avec une telle fidélité que la toile semblait animée. C’était Gómez