Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 2, 1829.djvu/199

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
189
gómez arias.

Elle le regardait avec enthousiasme, et elle était heureuse : mais hélas ! elle ne pouvait être que bien courte, cette illusion qui, une fois détruite, devait la plonger dans une affliction plus profonde ! Bientôt en effet le son de la grosse cloche de la cathédrale rompit le charme ; Theodora sortit de sa rêverie, et ne vit plus autour d’elle qu’un chaos de malheurs et de chagrins.

Le bruit des cloches et le son des instrumens qu’on entendit alors plus distinctement annonçaient que la procession revenait de l’Église. Theodora, voulant cacher la cause de son émotion, rentra dans son appartement, et s’efforça de se calmer autant que le permettait le trouble qu’elle venait d’éprouver ; bientôt elle y fut rejointe par l’aimable Leonor, qui lui dit en entrant :

— Puisque je n’ai pu obtenir de vous d’embellir la procession par votre pré-