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gómez arias.

lendrines de faire un tel éloge de mon maître. — Bon Dieu ! bon Dieu ! Madame, excusez mon impertinence mais dites-moi si je suis bien éveillé.

— Si tu es éveillé ! répéta Theodora.

— Oui, madame, car il faut que je dorme en ce moment, ou que vous ayez rêvé que les Maures vous avaient fait cette belle histoire.

— Oh ! Roque, tais-toi ; car rien n’est plus inconvenant que ces plaisanteries, lorsque nous parlons de celui qui, comme tu le sais, m’était si cher, — lorsque nous parlons de sa mort prématurée.

— La mort de Gómez Arias, dites-vous ! s’écria Roque reculant d’étonnement. Mon maître est mort ? — Au nom du Ciel, que dites-vous, Madame ?

— La vérité ; moi-même j’ai vu dans les Alpujarras son corps massacré : —