Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 2, 1829.djvu/35

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
25
gómez arias.

— Oh ! ciel ! sommes-nous en effet dans ces terribles montagnes, et courons-nous quelque danger ?

— Non, mon amour, répondit Gómez Arias, le danger n’est pas aussi grand que ce sot voudrait nous le faire croire.

— Non, Madame, reprit Roque, le danger n’est pas aussi grand ; car, après tout, ce qui peut nous arriver de plus terrible, c’est d’être pendus à un arbre pour danser au son du vent de la nuit, et pour procurer un repas abondant aux corbeaux et autres animaux carnivores, qui tiennent leur cour dans ces chemins déserts.

— Grand Dieu ! s’écria Theodora alarmée.

— Gentille dame, répliqua Roque, le système de pendaison sera seulement suivi à l’égard de mon vaillant maître et de son très humble serviteur. Quant à vous, les Maures sont les hommes les