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gómez arias.

Señor, que vous ne vouliez pas troubler le repos de cette jeune dame.

— Non, ce n’est pas en effet mon intention ; il faut qu’elle reste ici avec toi, jusqu’à ce que je sois hors de vue.

Cuerpo de Christo, qu’avez-vous, Señor, qu’avez-vous ? au nom de san Jose Bendito ? s’écria le valet étonné, qui commençait à croire que son maître avait perdu l’esprit.

— Écoute, Roque, dit Gómez Arias, et fais attention de suivre religieusement mes instructions. Des circonstances impérieuses exigent que je me sépare de Theodora. J’attendais une occasion favorable pour le faire, et je ne pourrais en trouver une meilleure que dans ce moment. Il est nécessaire que je retourne immédiatement à Grenade, et il serait de la plus grande imprudence de hasarder d’y être vu avec Theodora, par des raisons que tu dois connaître parfaitement. Une sépara-