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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/102

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gómez arias.

vant douter, le saisit par l’épaule en lui disant de s’arrêter.

— Que signifie ceci ? s’écria Ureña fort mécontent d’un salut aussi incivil. Qui est-ce qui ose… ?

— Votre ami, répondit Gómez Arias en riant.

— Don Lope ! s’écria Ureña fort étonné.

— Lui-même, mais où alliez-vous ?

— Chez vous, et vous conviendrez que je suis un ami rare ; car je n’ai pu résister au désir d’assister à votre mariage, quoique n’étant pas complètement rétabli de ma dernière indisposition ; alors je me suis mis en route pour Grenade et j’arrive à temps, j’espère.

— Oh ! parfaitement, répondit Don Lope, évidemment contrarié.

— Mais on dirait, continua le Comte, que mon arrivée ne vous fait pas plaisir ?

— Mon cher ami, il faut que vous