Aller au contenu

Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/141

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
131
gómez arias.

vous paraissez bien mieux depuis hier.

Après avoir débité toutes les nouvelles du palais à sa belle maîtresse, la bonne Lisarda s’en retourna à la recherche de quelque nouvelle particularité. Bientôt après Theodora reçut la visite de Don Alonzo, dont les traits exprimaient fortement le mécontentement. Theodora en devinait facilement la cause, et tout en se réjouissant d’un événement dont son bonheur dépendait, elle ne pouvait étouffer un sentiment de pitié généreuse en pensant qu’elle était, quoique innocemment, la cause véritable du chagrin de son bienfaiteur.

Elle fut tentée plus d’une fois, pendant cette visite, de se jeter aux pieds de Aguilar et de lui avouer franchement sa triste histoire ; mais ensuite le souvenir des ordres exprès de son amant arrêtait ce mouvement généreux. Ainsi, pour obéir à un homme