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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/151

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gómez arias.

expliquer ce qui avait pu porter cette femme à une conduite aussi dénuée de toute tendresse conjugale, que celle de dénoncer son mari. Une âme élevée et indulgente pourra croire que c’était un noble attachement à la pureté de caractère de son mari ; mais d’autres, aux vues moins nobles, soupçonneront avec raison peut-être, que cette méchante femme était poussée par un motif beaucoup moins honorable. Il était du moins un fait certain, c’est que Marien Rufa et son Aboukar se détestaient aussi sincèrement qu’ils s’étaient autrefois aimés : ce phénomène curieux n’est pas assez rare dans le mariage pour nécessiter quelques recherches particulières sur sa nature et son origine.

Connaissant assez le caractère des parties belligérantes pour craindre que la querelle ne devînt des plus vives, Cañeri, aussitôt qu’il aperçut le trou-