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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/16

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gómez arias.

Dios nos defienda ![1] s’écria-t-elle, qu’avez-vous, Madame ? vous êtes d’une pâleur frappante. Mais c’est bien votre faute, puisque vous ne voulez pas consulter ; si vous vous décidiez à voir Samuel Mendez et à écouter ses avis, Dieu sait que vous vous trouveriez bien mieux, car, croyez-moi, Madame, ces misérables Juifs guérissent mieux que la plupart de nos bons Chrétiens,

— Je vous assure, interrompit Theodora, que si je refuse de voir le docteur, ce n’est pas parce qu’il est Juif ; infidèle ou vrai croyant, je n’hésiterais pas à avoir recours à ses soins, si je n’étais persuadée qu’ils ne peuvent rien sur mon indisposition. — Ainsi, je vous en prie, ne parlons plus de ce Samuel Mendez, et dites moi plutôt le nom du futur époux de Leonor.

  1. Que Dieu nous protège.