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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/188

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gómez arias.

fendre ! Cette conduite est affreuse ; et n’en doutez pas, Don Lope, un jour viendra enfin où vous l’expierez d’une manière bien terrible.

Tout sentiment de pitié s’éteignit alors chez Gómez Arias ; l’œil étincelant de rage, il s’écria :

— Eh quoi ! un misérable valet ose me menacer ! Maure, ajouta-t-il en se retournant vers le Renégat, chargez-vous aussi de cet homme ; ayez soin qu’il ne revienne pas à Grenade, et je vous en récompenserai largement.

Le Renégat donna son consentement et fit signe à ses compagnons de s’assurer du valet.

— Et quel droit avez-vous sur moi pour me vendre ainsi ? s’écria Roque avec indignation. Je suis né libre et Chrétien.

— Roque, reprit Gómez Arias avec plus de calme, je vous ai souvent dit qu’à la fin votre indiscrétion me lasse-