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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/86

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gómez arias.

appartement pour se rendre chez Don Alonzo de Aguilar. Il fut bientôt frappé du bruit et de l’activité qui régnaient dans tout le palais pour les préparatifs de la fête. Ici l’on rencontrait des femmes de chambre souriant, marchant avec empressement : là, des valets, portant de somptueuses livrées, et prenant plus ou moins d’importance selon le degré de responsabilité qui devait peser sur eux pendant la fête ; puis on voyait d’élégans pages portant des présens de noces dans de grands et magnifiques plats d’argent. Venait ensuite une foule d’amis, qui s’empressèrent de se faire jour jusqu’à Gómez Arias pour offrir leurs félicitations à l’heureux époux ; mais il y avait dans l’expression de figure de cet époux quelque chose autre que le bonheur. Ces témoignages d’affection ne s’arrêtèrent pas aux amis ; car la pompe de la noce avait attiré un bon nombre de ménestrels, de bardes