Page:Tunisie-France, série 2, année 4, n° 978 (extrait), 17 décembre 1951.djvu/5

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est possible d’apporter au fonctionnement du Protectorat. L’intérêt qui s’attache en effet, pour la France comme pour la Tunisie, à ce que cette évolution s’accomplisse dans la concorde et dans la paix ne saurait vous échapper.

Le Gouvernement de la République, pour sa part, considère que l’amitié sincère qui s’est développée entre nos deux pays, grâce à l’œuvre communément poursuivie pendant près de trois quarts de siècle, est un bien trop précieux pour que notre premier devoir ne soit pas de maintenir, plus étroite que jamais, la solidarité franco-tunisienne, dont les résultats furent si féconds dans le passé, dont la confiance mutuelle demeure la condition première, et dont la situation présente du monde souligne clairement la nécessité.

Je saisis cette occasion d’exprimer à votre Excellence les assurances de ma très haute considération.

Robert schuman,
Ministre des Affaires Étrangères.