Page:Turgot - Œuvres de Turgot, éd. Eugène Daire, I.djvu/437

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ciété, et ils doivent cesser d’exister au moment qu’ils cessent d’être utiles.

Concluons qu’aucun ouvrage des hommes n’est fait pour l’immortalité ; et puisque les fondations, toujours multipliées par la vanité, absorberaient à la longue tous les fonds et toutes les propriétés particulières, il faut bien qu’on puisse à la fin les détruire. Si tous les hommes qui ont vécu avaient eu un tombeau, il aurait bien fallu, pour trouver des terres à cultiver, renverser ces monuments stériles et remuer les cendres des morts pour nourrir les vivants.


FIN DES ARTICLES EXTRAITS DE L’ENCYCLOPÉDIE.