Page:Turgot - Œuvres de Turgot, éd. Eugène Daire, I.djvu/800

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Je mande à mes subdélégués de se concerter avec vous sur toutes les mesures qu’exigent les circonstances, soit pour calmer et persuader les esprits, soit pour leur en imposer s’il est nécessaire. Je leur recommande, ainsi qu’à vous, de faire arrêter sur-le-champ quiconque donnerait l’exemple du murmure et de l’attroupement. La maréchaussée a ordre de prêter main-forte partout où elle sera requise.

S’il se passait quelque chose relativement aux objets de cette lettre, dans le lieu de votre résidence ou dans les environs, vous me ferez plaisir de m’en informer sur-le-champ.

Je suis très-parfaitement, monsieur, etc.[1].


fin de la lettre aux officiers de police
et du premier volume.

  1. Voyez au tome II, Travaux relatifs à la disette de 1770, divers arrêts et ordonnances sur le même sujet ; — et, pour le développement complet des idées de Turgot sur le commerce des grains, les Lettres à l’abbé Terray, page 159 et suivantes du présent volume.