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Ô Vierge ! ô toi qu’un regret touche,
Laisse descendre de ta bouche
Un langage délicieux :
Ô rose ! entr’ouvre tes corolles,
Et tes parfums et tes paroles
Nous feront respirer les cieux !
VIII.
SOUFFRANCES DHIVER.
Novembro1831.
Le soufflodel’automt, o a jauni les vallées,
Leurs feuillageserrants dans les sombrosallées,
Sur le gazon flétri retombent sans couleurs ;
Adieu l’éclat des cieux ! Leur bel azur s’altère,
Et le soupir charmant de l’oiseau solitaire
A disparu commoles fleurs.
L’aquilon6eul gémit dans les campagnesnues :
Tout se voile ; les cieux, vaste océan de nue3,
Ne reflètentsur neusqu’un jour terne et changeant.