la méthode qui règnent partout, dans les grandes comme dans les petites lignes, dans les détails même les plus minimes.
Il ne s’agit pas d’un ordre et d’une méthode théoriques existant seulement sur le papier, mais bien dans la réalité et dans toute l’acception du terme. Il y a une règle pour tout, et cette règle s’applique invariablement aux riches comme aux pauvres, sans préjugés ni faveurs. Elle agit avec une égalité parfaite dans les grandes circonstances comme dans les petites, avec une diligence clairvoyante et soutenue, jointe à une persévérance très digne d’admiration.
Il existe plusieurs impôts qui sont recueillis trimestriellement ; « recueillis » est bien le mot, plutôt que « levés », car ils sont « recueillis » chaque fois. Les impôts ne sont d’ailleurs pas exorbitants, excepté dans les villes et les contrées où les habitants font des difficultés pour les payer ; dans ce cas on les majore et la police se charge, par des visites calmes et fréquentes, de vous faire acquitter la taxe. Elle vous demande vingt ou quarante pfennigs par visite après le premier avis.
Au bout d’un certain temps, vous vous apercevez qu’elle a fini par percevoir la somme en question.
Sous un certain rapport, les quinze cent mille