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Page:Ulbach - Auguste Vacquerie, 1883.djvu/26

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parut grotesque, contraire à la réalité, impertinente pour l’opérette.

Je suis convaincu que la reprise de ce drame serait une revanche de la conscience.

Ai-je besoin de parler du succès de Jean Baudry ?

Cette belle comédie, entrée dans le répertoire de la Comédie-Française, après une série de représentations fructueuses, a été, lors de sa reprise, l’occasion d’une très intéressante indiscrétion.

M. Régnier, le créateur du rôle de Jean Baudry en 1863, a conservé et a fait relier, dans un exemplaire de la pièce, deux lettres échangées entre George Sand et A. Vacquerie, à propos de ce drame.

Cette correspondance qui tourne à la controverse éternelle, sur la moralité et la logique des dénouements, n’est pas seulement un double morceau littéraire, exquis de forme et riche d’idées ; elle est aussi l’exposition des principes bien arrêtés de Vacquerie en matière de théâtre, la preuve du soin qu’il apporte dans la conception de ses œuvres, de la logique supérieure qu’il donne à ses héros, en même temps qu’elle montre l’enthousiasme souvent un peu para-