Aller au contenu

Page:Ulbach - Paul Meurice, 1883.djvu/12

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

d’autres, comme moi, peuvent attester avec gratitude.

Il n’est pas un roman publié dans le feuilleton de ce journal, scrupuleusement littéraire, qui n’ait fourni à ce maître écrivain l’occasion d’un bon avis, soit sur un épisode, soit sur la marche de l’intrigue, soit sur le dénouement, soit même sur le style ; et je révélerai tous les mystères de cette collaboration subtile, en disant que, si l’auteur ne peut indiquer lui-même les coupures de son œuvre pour la mesure du feuilleton, Paul Meurice, en se chargeant de ce soin, ne laisse jamais subsister une interruption brutale, une déchirure dans le récit, et sait toujours, par un mot, par un rien ajouté, quand cela est nécessaire, rattacher ce qui paraît à ce qui a paru et ménager la transition avec ce qui paraîtra.

Cette précaution minutieuse n’est pas habituelle dans la presse, et les romanciers, mes confrères, comprendront que je note au passage cette collaboration quotidienne et amicale.