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livre sur cette larme profonde et l’on rêve. »

Après les deux « critiques » que j’ai cités, pour trois drames si divers par le fond et par la forme, on trouvera sans doute que le théâtre de Paul Meurice est suffisamment caractérisé, et je veux me borner à mentionner les dernières pièces qu’il a données.

En 1858, le Roi de Bohème, à l’Ambigu, avec Mélingue ; en 1863, au même théâtre, Francois-les-Bas-Bleus, grand succès, avec Mme Marie-Laurent ; en 1867, à l’Odéon, la Vie nouvelle, avec Berton ; en 1878, la Brésilienne, avec Mlle Fargueil, complètent la liste des pièces exclusivement personnelles de Paul Meurice, et démontrent bien, ce que j’avais affirmé, que quand il collabore, même avec des écrivains de grand talent ou de génie, il prête et n’emprunte pas.


IV


Si l’auteur dramatique est original et littéraire, préoccupé de chercher la voie d’un théâtre vraiment populaire et vraiment national, c’est-à-dire ne faisant applaudir que de belles