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Page:Ulliac - La Maitresse de maison.djvu/16

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PRÉFACE


Depuis quelques années, plusieurs bons ouvrages sur l’économie domestique ont été publiés ; les uns, produit de recherches consciencieuses, présentent des préceptes et des recettes utiles ; les autres, et sans contredit les meilleurs, sont le fruit d’une longue expérience » Mais les besoins matériels de la vie de tous les jours sont-ils donc les seuls que Tépouse, la mère de famille, la jeune fille chargée de diriger la maison de son père se voient appelées à satisfaire ? Non. L’action de la maîtresse de maison n’est pas et ne peut pas être concentrée tout entière dans les mille soins qu’exigent la domesticité, l’office, la cuisine, le ménage ; cette action s’exerce et doit s’exercer encore au profit des besoins intellectuels et moraux de la famille, des amis, de tout l’entourage.

Frappé de cette idée, l’auteur a cru qu’un livre sur l’économie domestique, qui renfermerait des enseignements négligés jusqu’à ce jour, était encore à faire. L’observation, la réflexion ont transformé une première pensée encore vague en conviction, et il a pris la plume.