— que leurs principes ; nous engageons fort
les chastes, les dévots, les prudes et tous
ceux, en un mot, qui ont la prétention de
faire leur salut à grand renfort de macérations
et de continence, à se bien garder
d’ouvrir ce livre, dont la lecture compromettrait
gravement, nous les en prévenons,
les chances qu’ils peuvent avoir à une stalle
numérotée dans le paradis.
En revanche, nous ne saurions trop recommander ces lettres à ceux qui ne prisent dans la vie que ce qu’elle offre d’agréable et d’attrayant ; aux vieillards encore pleins d’imagination, d’ardeur, mais dont les forces, malheureusement, défaillantes, ont besoin d’un léger stimulant ; nous les prescrivons spécialement aux jeunes gens des deux sexes, qui, à peine au seuil de l’existence, ont la louable ambition de s’instruire et de dépenser le plus libéralement et le plus lestement possible la somme de jouissance