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LETTRE VINGT-SIXIÈME


ter le succès qui a couronné mon essai dramatique, et tu t’impatientes ; tu es plus curieuse, je le gagerais, d’apprendre les détails intimes de l’autre début qui devait s’effectuer à la suite du premier.

Patience, nous y arrivons ; tous les deux se tiennent, ils sont inséparables l’un de l’autre ; tu vas voir.

Voici comment la pièce se termine. Je dois une réponse définitive à mon amant, qui la sollicite avec instance ; je ne puis la lui donner sur l’heure ; au baisser du rideau pourtant, il doit deviner l’amour qu’il m’inspire, et son triomphe prochain à la façon dont j’accentue ces trois mots, les derniers de mon rôle : À ce soir !

Eh bien ! entraînée par la situation, incapable de maîtriser plus longtemps les sentiments que j’éprouvais, dominée par mon amour, je mis une telle intention dans ces trois syllabes, mes yeux parlèrent si élo-