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UN ÉTÉ À LA CAMPAGNE

Qu’en dis-tu ? le nom n’est-il pas bien trouvé ?

Que penses-tu de tout ce que j’ai vu ? Quant à moi, sous le coup d’un tel spectacle, je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit, et quand je parvenais à m’assoupir, l’image de mon oncle ne cessait de voltiger au milieu de mes rêves.

Le lendemain matin, ma tante était fraîche comme une rose et semblait enchantée de sa nuit.

Adieu, chère Albertine ; réponds-moi vite, et dis-moi ce que tu penses de tout ceci.

À toi.
Adèle.