face d’ennemis puissants, la réparation à laquelle elles prétendent. »
Nous n’avons certes nullement la mission de prendre la défense de M. Massicault, Résident général de France à Tunis, nous le connaissons trop pour douter un seul instant de son habileté ; mais il nous paraît utile de faire remarquer : 1° que le traité de Kassar-Saïd (passé au moment où l’on signait certains engagements avec l’Angleterre, notamment celui de ne jamais transformer le port de Bizerte en un second Gibraltar, au profit de la France) ne renferme aucun article ayant trait à l’esclavage.
2° Que l’article 4 dit expressément cependant : « Le gouvernement de la République garantit l’exécution des traités existant entre le gouvernement de la Régence et les diverses puissances européennes. »
Voilà qui est formel, net et précis ! M. le Résident général aurait dû, par conséquent, appuyer les démarches du consul anglais, qui se basait sur l’article 37 du traité anglo-tunisien. Mais l’Avenir Algérien a des yeux d’Argus, ses accusations deviennent excessivement graves. Nous ne le suivrons pas sur un terrain aussi dangereux.
Terminons par un dernier emprunt à l’Avenir Algérien et au livre vibrant de M. Pontois ;