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UN ÉTÉ À LA CAMPAGNE


un beau garçon, ma foi ! s’est sérieusement mis sur les rangs, et néglige la petite Victoire, la plus jeune des filles du père V… Je ne le vois plus se diriger le soir, vers neuf heures, du côté du petit bois, où se rendait d’un autre côté, de l’air le plus candide du monde, la simplette villageoise. Victoire-Ariane en est tout affolée.

Rose n’a qu’à bien se tenir ; elle est le but d’une véritable course au clocher. Jusqu’à présent, elle n’a pas l’air de s’émouvoir beaucoup ; en tout cas, j’ai l’œil sur elle. Cela m’est d’autant plus facile, la nuit surtout, qu’elle couche dans un petit cabinet situé à l’extrémité du corridor que nous occupons, l’avocat, ma tante et moi.

Tu ne saurais croire, chère Albertine, combien je suis occupée ; j’ai à peine le temps de dormir. — Et toi qui me voyais déjà attaquée par le spleen !

Autre chose encore :