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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/110

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On dépose sa cuiller dans son assiette, afin que les deux puissent être enlevées en même temps.

On ne mord pas dans un morceau de pain ; on ne le coupe pas non plus à l’avance avec son couteau ; mais on le rompt avec ses doigts, à mesure qu’on en a besoin.

On ne met jamais son couteau dans sa bouche. La cuiller et le couteau se tiennent de la main droite : la fourchette de la main gauche, pour porter la viande à la bouche.

On boit en portant sa tasse aux lèvres, et non les lèvres à la tasse. On ne boit jamais dans sa soucoupe. C’est grossier ! Il faut bien se garder aussi d’y transvider le thé ou le café, pour le faire refroidir. On laisse la cuiller à thé dans la soucoupe.

Si l’on fait circuler un plat, chargé de morceaux coupés, servez-vous promptement sans choisir. Si vous refusez d’un plat, remerciez simplement, sans entrer dans aucun détail, sur ce qui pourrait motiver votre refus.

Mangez proprement, évitant le moindre bruit, avec la bouche, en mâchant ou en avalant. N’oubliez pas qu’il faut mâcher la bouche fer-