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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/121

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N’écrivez jamais de semblables choses ! S’il vous arrive d’en recevoir, n’y répondez pas. Laissez leurs auteurs jouir en paix du fruit de leurs œuvres !… Ne vous abaissez pas à discuter avec eux : ne vous salissez pas les mains à leur écrire ! Que votre silence les confonde !

Une lettre, qui nous est confiée, doit être cachetée immédiatement, en présence de la personne qui nous la remet. On ne cachète pas une lettre de recommandation, qui nous est remise, parce qu’il est entendu qu’on en doive prendre connaissance.

Il faut avoir soin de toujours affranchir ses lettres.

On envoie un timbre postal à une personne inconnue de qui on sollicite un renseignement.

C’est aussi une pensée délicate de joindre un timbre à une lettre adressée à une religieuse, de qui on désire avoir une réponse ; cela, par déférence pour « Dame Pauvreté », avec qui elle est étroitement liée.

On n’affranchit pas une lettre adressée à un ministre fédéral.