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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/128

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On met ses gants avant de sortir de la maison et non pas dans la rue.

Dans l’église, il est plus respectueux d’enlever ses gants pendant un office, bien qu’il ne soit pas tout à fait défendu de les garder.

On ne reçoit aucun sacrement, sans enlever ses gants : on les enlève aussi pour être marraine.

On enlève encore ses gants, pour signer un contrat, un acte ou un document quelconque.

Dans un banquet, les dames ne quittent leurs gants, que lorsqu’elles sont à table.

Pour assister à un concert, une représentation, etc., les mains peuvent être nues.

Autrefois, il était de rigueur d’enlever son gant pour donner la main : aujourd’hui, les plus zélés défenseurs de l’étiquette soutiennent qu’ils ne voient pas de vraie faute à le garder. Mais autant que possible, on se conforme à l’usage ancien.