Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/14

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Dans une autre partie, nous causerons plus longuement du mot toilette, nous en parlerons ici, brièvement, comme tenue respectueuse.

La pauvreté des habits n’est jamais une raison de manquer l’office divin ; mais des vêtements propres et modestes sont de rigueur pour paraître à la cour du Roi du ciel. Une élégante simplicité de bon goût, une certaine recherche n’y est pas déplacée : mais pas d’excentricités, de toilettes tapageuses ; c’est inconvenant ! Elles rendent ridicule d’abord, et détournent l’attention des fidèles, qui sont venus à l’église pour prier Dieu, rendre leurs hommages à la Majesté Suprême.

Il semble bien inutile d’insister sur une mise modeste pour paraître dans le saint lieu, assister à la célébration des divins mystères, et recevoir les sacrements. Nos Canadiennes ont trop de vertu, d’honneur, de bon goût, et de simple bon sens, pour s’y présenter vêtues en marionnettes — avec des tissus transparents… — écourtées, décolletées et les bras nus !…

De tels vêtements, qui ne sont de mise nulle part, dans la bonne société, chez des gens de bonnes mœurs, à plus forte raison, ne sauraient être tolérés, dans nos églises, en présence du