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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/152

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On ne porte pas le deuil pour les oncles et tantes, les cousins et cousines ; mais on évite de porter des couleurs voyantes pendant la première période de ce deuil.

il serait presque ridicule d’habiller de tout-petits enfants, en noir : les plus grands deuils, pour eux, doivent se porter en blanc ; si l’on ne peut se conformer à cet usage, il vaut mieux adopter les teintes de demi-deuil, moins écrasantes que le noir, et qui vont mieux au jeune âge.

Il n’est plus beaucoup d’usage de porter une voilette épaisse, devant la figure ; même dans les grands deuils, on la tient relevée au bord du chapeau. Ces voilettes, devant la figure, outre qu’elles sont très fatigantes, causent à la vue un tort irréparable.

On suspend le deuil pour un mariage ; mais on le reprend si tôt après.

Pendant la première période d’un grand deuil, on évite de prendre part aux divertissements mondains, à des réunions bruyantes. On s’abstient de faire du chant et de la musique.