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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/180

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NATIONALITÉ


La patrie est la famille nationale ! On l’aime, comme un enfant aime sa mère ; on la préfère à toute autre !

On ne choisit ni sa famille, ni sa nationalité ; la douce Providence, généreuse et maternelle, s’est chargée de ce soin.

L’enfant est à la fois, l’espoir de la famille et l’espoir de la patrie !

Il est l’espoir de la famille ! C’est lui, l’héritier d’un noble nom, d’un blason glorieux et sans tache ; le successeur des preux vaillants, à l’âme virile et forte, au cœur chrétien ; le fier descendant des aïeuls, qui ont lutté et peiné, pour que leurs petits enfants aient la vie plus douce ; pour leur assurer une existence heureuse, au grand soleil de la liberté, en possession de leurs droits conservés !

On l’élève avec soin cet enfant. Il faut qu’il soit digne de ses pères, qu’il fasse honneur au nom qu’il porte ; et qu’il ait « l’esprit de famille ! »