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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/183

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pel déchirant, de cette plainte amère ?… « Oh ! par pitié !… n’arrachez pas, la langue de nos petits enfants ! »…

Le cœur pourrait-il rester insensible à de tels accents, proférés par la voix suppliante des mères ? Oh non ! Nous nous dévouerons, nous enseignerons le français, pour que les petits enfants « gardent la langue, » et que, même d’ici-bas, ils puissent parler à leurs mamans, qui sont au paradis.