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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/19

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Inutile de répéter ici, ce que l’on dit au tout-petit enfant, qui entre à l’église, pour la première fois : qu’il ne faut pas tourner sa tête à droite et à gauche ; ne jamais parler et rire.

On doit faire l’impossible pour se rendre à l’église avant le commencement des offices et n’en sortir que quand ils sont finis ; de même qu’on se ferait un devoir de se rendre à l’heure fixée, pour l’audience d’un grand personnage et que l’on se garderait bien de partir quand il nous parle encore. Arriver en retard indique de la négligence et un manque de foi.

On doit se lever dès qu’apparaît le célébrant. Debout encore à son départ, jusqu’à ce qu’il soit hors de vue.

S’il s’agit d’un évêque, on se lève à son entrée ; on s’agenouille s’il donne la bénédiction.

À l’église, comme ailleurs, il faut éviter de se singulariser. On suit attentivement chaque partie des offices, se levant, s’asseyant ou se mettant à genoux, en même temps que les autres.

Quand l’assistance est nombreuse, règle générale, les hommes communient avant les femmes.