Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/37

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Il est maints égards et petits services qu’un homme bien élevé peut et doit rendre à une femme, ce qu’il fait toujours spontanément.

Un vrai Monsieur ne se permet jamais de propos railleurs et malveillants, de plaisanteries sur le compte d’une femme.

Le rang, la fortune ne remplacent jamais la distinction, le savoir-vivre et le simple bon sens.

La politesse d’un vrai Monsieur, dit A. de la Fère, ne se borne pas à la vie familiale et à ses rapports de salon. Il a aussi des rapports avec les commerçants, les gens d’affaires, les inconnus. Tous ont droit à des égards. Rien de moins agréable en ces circonstances, qu’un manque d’amabilité, qui semble affecter la hauteur et le dédain, et qui, au fond, est la marque d’une éducation fausse.