Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/71

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faire, dès le commencement de l’entretien, si elle a du savoir-vivre.

Si vous voulez absolument ne pas saluer quelqu’un, tâchez de porter la vue ailleurs ; car, si les yeux se rencontrent, il faut s’exécuter. Ne pas vouloir rendre un salut est inhumain et prouve un grand orgueil.

Quand deux hommes se rencontrent, le plus jeune salue le premier. S’il s’agit de deux dames, elles agissent de même.

Si un couple vient à rencontrer une jeune femme, non accompagnée, le Monsieur et la dame qui sont ensemble, saluent les premiers.

On est dispensé de saluer les personnes que l’on rencontre sur la rue le soir ; mais si l’on est salué, il faut accepter le salut et y répondre.

Si un salut nous est adressé par erreur, il vaut mieux y répondre, quand même ; mais avec un air indifférent, sans laisser voir de la surprise ou de l’étonnement.