Page:Une page d'histoire (éd. Lemerre, 1886).djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

III


Tous avaient été, de génération en génération, des hommes particulièrement impitoyables. Tous, sans exception, avaient tué dans leurs âmes les sentiments humains, comme ils tuaient les hommes. Le caractère le plus marqué de leur terrible race avait été une atroce impitoyabilité. Tempéraments aussi absolus qu’indomptables, dont les passions avaient la faim des tigres, c’étaient de ces gens qui croyaient le monde créé pour eux, et qui, pour faire cuire seulement l’œuf de