Page:Urfé - L’Astrée, Troisième partie, 1631.djvu/15

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commetes hords ontefté bienfouuent les Jídeles ſeaetaires de mcs imaginations, & des douceurs d e njie fi dejìrable, le rrìafjeure que tu recognoijìras aisemet quà ce coup ie ne te donne , ny tofſre riendenouucau , & qui ne te Joít dejìa acquùy dcpuù la naijſance de lapafion quetuas veuë commenccr, augmcnterj O paruenir à ſa perfeBion le long de ton agreable riuage, ft) queces fcuxy ces pafîionsy& ce* tranfjorts, ces dejìrs > ces Jouſpirs, & ces impatiences/ont lesmesmes y (jtíe la Bcauté qui te rcndoit tant eftime par dcjjiis toutcs les 2{iuieres de lEurope y fìt naiflre en moy durant le temps que te frequentoù tes bords, &que Ubre de toute autre pafîion, toutcs mes penſeescommencoìent & JinijJoient en eÌle>f%] tous mes dejjeins >& tous mes dejìrs felimitoienta Jarvolonté. Stfilà memoire de ces cho/es pafsees tejì autant agreable que mon ame ne ſe peut rien