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Page:Uzanne - La Reliure moderne.djvu/53

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Mémoire sur la reliure des Livres, qui, bien que très sommaire, est encore utile à consulter. Ce sont là les seuls petits travaux réellement curieux qui aient été publiés à la fin du dernier siècle.

Sous la Restauration, Lesné, l’inimitable Lesné, le relieur lyrique, ressemelant grossièrement pour son usage les chaussures de Despréaux, s’avisa de composer, à l’exemple de l’Art poétique, un long traité en vers prétentieux et rugueux, dont voici le titre au complet :

« La Reliure, poème didactique en six chants, précédé d’une idée analytique de cet art, suivi de notes historiques et critiques et d’un Mémoire soumis à la Société d’encouragement, ainsi qu’au Jury d’exposition de 1819, relatif à des moyens de perfectionnement, propres à retarder le renouvellement des Reliures. À Paris, chez Lesné, relieur, rue des Grés-Saint-Jacques, et chez Nepveu, libraire. 1820. In-8°, de 215 pp. »

Une édition très rare et des plus intéressantes du Poème de Lesné a été publié sans date, à Dinan, imprimerie J.-B. Huart. In-8° (viii et 99 pages) par M. Luigi Odorici, bibliothécaire dinanais.

Cette édition, tirée à Cinq Exemplaires numérotés à la presse, est accompagnée de nombreuses notes de M. Luigi Odorici qui font connue une paraphrase courante très originale des vers du Poête Relieur.

Nous retrouverons, par la suite, Lesné-Pindave et