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me serait certainement odieux de remuer tant de cendres où solitairement je retrouve l’étincelle qui réchauffe : se souvenir, c’est encore rêver. — La parole ou la plume effarouchent le rêve.

Cependant, dans ce moment, je revois tant d’heureuses fortunes de mon jeune âge, tant d’écharpes dénouées, tant de belles sans-culottes renversées, tant de jolis minois provocants, que j’ai hâte d’aller rejoindre là-haut ou là-bas, dans ce Palais-Égalité, où l’on nous promet tant de merveilles, les divines Merveilleuses d’autrefois, ces houris incomparables d’un paradis que j’ai connu, et, que, hélas ! je voudrais retrouver.



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