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Page:Uzanne - Son altesse la femme.djvu/250

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donc, m’interrompant pour parodier Fauteur inconnu d’un poème badin sur la diligence, M. d’Étalleville….

Mais mon gros char a terminé son cours
Et je m’arrête çvec la diligence.
Cygne aux abois, je laisse sans détours
Aux romanciers à chanter les amours,
L’hymen heureux, reflet de la constance.
Je ne saurais…, historien convaincu,
Dire qu’heureux nos amants ont vécu.

Permettez après cet effort poétique que je repose orgueilleusement ma lyre et que je laisse au filandreux et honnête héros de cette histoire le soin de nous en fournir le dénouement.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quatre ans après les faits que nous venons de conter, — suis-je assez Ducray-Duminil, auteur de Madame de Valnoir ou l’École des familles ? — l’élégant Florval, alors attaché d’ambassade à Paris, très lancé dans la fashion, écrivait à son intime ami René de Rocheclaire, la lettre suivante, qu’un amateur passionné d’autographes veut bien nous communiquer :

« Que puis-je demander à l’avenir, mon cher René, alors que le cœur de ton infortuné ami est perdu, que sa conscience est troublée, que son âme est déchirée par le remords ? Toi qui fus mon confident, tu sais comment j’aimais Juliette, combien cet